Un gisant
Triangulation en calme
plat : Laon – Le Havre – La Pitié.
Points magnétiques (à quelques
oublis près) d’une géographie
sentimentale morne, métonymie d’un territoire jamais peut-être cartographié
sous cet angle, mais après tout c’est comme on peut. Aucune voix intérieure pour
crier coupable, déposer regrets, lanciner envies. Heureuse absence de
mélancolie. On en oublierait presque (on n’a de cesse d’oublier) qu’au centre
même s’ennoblit une roche plutonique (preuve, s’il en fallait, de la
méconnaissance du terrain) et l’on aimerait s’y allonger sur le dos, à même la
pierre, définitivement.
La
même voix intérieure, celle qui se confond si souvent avec la voix « off », au point que
les méprises s’accumulent (mais jamais les mépris, curieusement) ne banalise
pas mais transige. Il ne serait pas désagréable, au fond, d’attendre cette
longue pétrification, et les visiteurs qui caressent les jambes et les bras
jusqu’à la moire, à travers la grille, pour s’assurer qu’il n’est pas question
ici de supercherie, et le bruit du verrou vespéral, clic-clac sous les voutes
(vous aimez ?) avant la ronde (la
mince, c’est selon) et les pas, ponctuels et hétérogènes, se rapprochant doucement du marbre.
...
La voix intérieure s'extériorise sous la voûte (magnifique dernière photo).
RépondreSupprimerMerci pour cet écho de ton passage !
RépondreSupprimerDites-donc petit cachotier, je ne savais pas que vous aviez récidivé. hé hé, j'inscris dans ma liste ce personnage que je me promets de tenir à distance pespectueuse
RépondreSupprimerSapristi ! Me voici repéré. Et oui, report d'addiction.
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