Un vent très doux mais persistant avait déposé sur nos lèvres une infime couche de sel qui se cristallisait au fur de notre parcours. Nous nous sommes arrêtés prendre un verre à la terrasse d'un débit. Nos souvenirs ne se coloraient plus, seul le vent, par intermittences, nous ramenait du passé des bruits de conversations étouffés susceptibles d'arroser nos friches.
Après quelques échanges mesurés mais vifs, sans graduation particulière, nous avons repris la route sans réussir à statuer sur cette permanence des niveaux de gris.
...
et là autour d'un guéridon, cette petite retraite
RépondreSupprimer("statuer sur cette permanence des niveaux de gris", très beau)
Une retraite sans flambeaux ni trompettes.
Supprimerrenommée : la retraite en niveaux de gris, oui, très beau ce p'tit coin de parabole photographique
SupprimerVous êtes donc revenue, Louise, de votre périple ? Je recommande votre blog à mes quelques lecteurs, j'irai moi-même y faire une halte bientôt.
Supprimerdes souvenirs tout en niveaux de bleu, c'est ça qui est beau
RépondreSupprimerJe ne dis pas non à cette couleur primaire.
SupprimerCe tableau "secondaire", au sens résidentiel, aurait plu à Juan (Gris).
RépondreSupprimerOui, c'était un peu le «portrait de Josette», cette fois.
RépondreSupprimerLe sel avive les conversations et les gris (pluriels) exaltent la lumière.
RépondreSupprimer... retour d'une perception diminuée, étouffée par les violents contrastes du temps.
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