dans les parme ?
«Il perdait ses cheveux avec amour. Symétriquement de chaque côté de la tête, à l'endroit où vont se poser le pouce et le majeur quand on lit un livre posé sur la table (ou les deux index, si la tête est trop lourde). Un imperceptible mouvement de massage y a fait la peau lisse (!) Une langue de cheveux broussailleux descend ensuite vers des rides qui font un bon témoin de l'état de la mer intérieure.»
Alexandre Mirabole, Encore chez soi (Editions du Nerf, mars 1974, page 12.)
Ce matin en revenant d'aller chercher mon pain, je me disais que décidément il allait être difficile de lier connaissance avec tous ces gens qui partent si tôt. D'ailleurs je ne savais pas ma rue aussi densément peuplée.
Et puis pourquoi cette différence de teinte sur le sol, alors qu'il n'est éclairé que par un seul lampadaire ? Et ces traces de pneus lorsque la voiture est restée dans le garage ?
Dans l'incapacité de répondre à ces questions, j'ai logiquement décidé de prendre mon petit déjeuner (un reste de saumon fumé accompagné d'une gelée de groseilles).
...
(... votre irrévocable décision du petit matin est admirable)
RépondreSupprimerLes moyens, la faim !
RépondreSupprimerMieux le pain que les krispolls,
RépondreSupprimerToute cette neige
Et les saumons
Décongelée de groseillles
Un repas météo d'exception.
Supprimer"Mirobolant : la voiture en rétro."
RépondreSupprimerBenoît Dehort, "Oeuvres complètes", Editions du goudron, 2013 (tome 12, page 765).
Un des meilleurs tomes; merci pour la nouvelle édition.
Supprimer...un petit déjeuner russifiant ? Y'a bon !
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