Une optique de la fibre
IL n'y a pas lieu d'être triste puisque de toute façon nous savions qu'il allait mourir. Mais ce chagrin, immense et pourtant provisoire qui fait passer tout le reste au second plan.
FAut-il simplement dire, faire état de cette suspension en plain-vol, ou au contraire taire, comme au sein d'un couple, l'évidence des repères, la connivence parfaite de l'implicite ?
VIvre, en dépit des artifices habituellement occultés et qui prennent alors, abruptement, une place démesurée, laide, à hauteur de leur vue consommable ?
ENcore, regarder, dans tous les sens et sans perdre pied, en réflexion continue jusqu'au bout du tunnel, sans autre compagnie que celle des pas perdus résonnant ad vitam ?
...
la raison, nous le savions aussi, n'a rien à voir avec nos peines, restaient des mots, des images pour se tourner vers ailleurs et ainsi cautériser cette blessure à l'intérieur
RépondreSupprimerLa vie à l'envers n'est pas la mort : les pots de fleurs sont heureusement démesurés.
RépondreSupprimerpourquoi lorsqu'on sait ne doit-on pas être triste ? Quant aux pots démesurés, tristesse, oui, de voir comment une idée (d'artiste) est reprise jusqu'à la nausée dans la grande distribution du mobilier urbain et de la déco sur catalogue à l'usage des collectivités
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