Amour - distance et personnages





Enrichis d'un vol nocturne aux conséquences inappréciables, nous réveillâmes auréolés d'une sorte de sueur vaporeuse, cauchemar échu. S'ensuivit effroi indescriptible en dépit de l'autonomisation du lit, celui-ci ayant retrouvé ses vrais pieds qui couraient en tous sens, désormais convenablement chaussés de lourdes mules en caoutchouc monochrome. 


Ne pensâmes pas à crier grâce, la pestilence au ras du sol était telle que nous en estimâmes dispensés. Un philosophe faisant remarquer que le plaisir gratuit était à ce prix, une tentation de l'égorger nous oppressa quelques secondes; heureusement un surmoi pas encore décapé avait survécu; parvînmes à l'ignorer (superbement).


Chacun de son côté, reprîmes tantôt la route sur nos véhicules respectifs et dans des directions, des opinions et des sexes opposés.












































































...

Commentaires

  1. Remarquable série de photographies plus surprenantes les unes que les autres!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'amour fait faire des choses irréparables (dans le genre, vous n'êtes pas mal non plus)

      Supprimer
  2. fascinantes images, fascinants assemblés/décalés textes/images

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est que cette sorte de surréel vrille l'oeil ?

      Supprimer
    2. oui, mais pas seulement l'œil, le cerveau aussi je crois

      Supprimer
  3. Arrosoir des pensées et des conflagrations.

    RépondreSupprimer
  4. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela été pensé !

    RépondreSupprimer
  5. Un lit qui court sur ses pieds chaussés de mules... quel culot!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Au lit, parfois, mieux vaut être culotté (question de prudence).

      Supprimer

Enregistrer un commentaire