Non-dits de Nantes / épilogue en boomerang
En avant la musique !
Comme une évidence en sortant de la chapelle de l'Oratoire, écrin / écran provisoire d'un étrange suicide collectif: La grande plage à Biarritz par Jacqueline Marval. Photos pas interdites, mais pas vraiment envie de, tellement beau tout court, et puis surtout l’apparition d'un sosie de Lola, pas un véritable sosie au juste, mais plutôt une silhouette menue au geste gracieux, une robe d'un porté égal. Pas besoin de forcer la ressemblance en noir et blanc, la similitude s'est imposée aussitôt. Et dans le registre des comparaisons, il y a encore dans Nantes suffisamment de rues et de ruelles plus ou moins salubres, plus ou moins mal famées, et de boutiques proprettes à l'apparence intemporelle, pour que le souvenir de plain-pied revienne sans effort particulier, comme un pont naturel entre deux époques.
Comme une évidence en sortant de la chapelle de l'Oratoire, écrin / écran provisoire d'un étrange suicide collectif: La grande plage à Biarritz par Jacqueline Marval. Photos pas interdites, mais pas vraiment envie de, tellement beau tout court, et puis surtout l’apparition d'un sosie de Lola, pas un véritable sosie au juste, mais plutôt une silhouette menue au geste gracieux, une robe d'un porté égal. Pas besoin de forcer la ressemblance en noir et blanc, la similitude s'est imposée aussitôt. Et dans le registre des comparaisons, il y a encore dans Nantes suffisamment de rues et de ruelles plus ou moins salubres, plus ou moins mal famées, et de boutiques proprettes à l'apparence intemporelle, pour que le souvenir de plain-pied revienne sans effort particulier, comme un pont naturel entre deux époques.

En descendant le cours Saint-Pierre, décidément encombré de mémoire, on aurait cherché en vain un Maxence, un Bill ou encore un Étienne, car les camions de la fête foraine se préparaient au départ. Sans doute étaient-ils déjà au volant, fredonnant l'air insouciant de la prochaine étape, et pourquoi pas Rochefort ?
Simplicité des couleurs, des placements, des voix, des regards. À l'évidence, nous sommes bien accueillis par la ville et ceux qui la disent. Attention, un grand risque de nostalgie plane désormais au dessus de nos crânes.
Il faudra revenir perturber ce nuage...

(Rochefort et ses beaux militaires, comme sur ce cours saint-Pierre, mais la dernière «tasse», close, hélas ? aura vidé les lieux d'une faune encombrante et très particulière.)
... dangereux. Attendre un grand geyser, la revanche du fleuve châtré. Platée liquéfiée en décors naturels. Aucune interdiction de rêver.
Il faudra revenir encore, donc. Se croiser, se frôler dans ces grandes allées qui sont comme un emplâtre sur la Loire empêchée. Remplacer et plaquer, retrouver, ré aimer. Ranimer, deviner, jouer et puis douter. Un jour, se quitter.
(Ne pas se plaindre: il y a aussi les villes où l'on n'ira peut-être pas, sans doute jamais. Et ce sont bien celles-là qui génèrent la plus crue des nostalgies, par une sorte d'anticipation. Mais c'est une autre histoire.)
—Ça tourne, non ?
—Oui, on tourne; restez debout et parlez
Faites comme si tout allait se passer
Maintenant. Et puis dansez.
...
Très belle virée (là, je peux enfin commenter) !
RépondreSupprimerNantes est une ville au charme puissant et le passage Pommeraye, ou le Lieu Unique en sont quelques emblèmes (le dernier, vu du château).
Pas pu revoir Lola l'autre jour sur Arte mais il repasse à la Cinémathèque le 10 mai.
Bravo pour la mise en images (et en mots).
Cette difficulté à commenter doit avoir des raisons qui dépassent mes maigres compétences. Quoi qu'il en soit, merci à toi d'être passé par ici.
Supprimer(... Madame Violetta c'est sérieux, vraiment ?)
RépondreSupprimer(... elle doit donner des conseils éclairés)
RépondreSupprimerRevu Lola. Il pleut sur Nantes et je me souviens, le ciel de Nantes rend mon cœur chagrin... Sublime nostalgie
RépondreSupprimerPour le moins. Une nostalgie constructive, alors.
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