rase-motte et coquecigrues
Chers amis
Hier après-midi, à 15 h 30 précisément, il était temps de faire un bilan de lecture du jardin, après quatre années d'observation d'espèces dont la demeure, et plus encore l'arrivée, n'étaient pas de notre fait.
Au ras du sol:
Vulpin des champs, Fromental, Dactyle aggloméré, Chiendent rampant, Ray-grass, Pâturin des prés, Grande berce, Achillée millefeuille, Anthémis fausse camomille, Petite Bardane, Armoise commune, Pâquerette, Cirse des champs, Laitue scariole, Picride vipérine, Séneçon commun, Séneçon Jacobée, Laiteron des champs, Pissenlit, Myosotis des champs, Bourse-à-pasteur, Ravenelle, Herbe aux chantres, Compagnon blanc, Bigornette noueuse, Liseron des champs, Prêle des champs, Luzerne cultivée, Trèfle douteux, Trèfle des prés, Fumeterre officinale, Géranium découpé, Coquelicot, Plantain lancéolé, Renouée des oiseaux, Parelle, Renoncule rampante, Potentille rampante, Gaillet grateron, Véronique de Perse, Houlque laineuse, Cerfeuil des bois, Salsifix des prés, Grande consoude, Campanule raiponce, Cabaret des oiseaux, Géranium Herbe-à-Robert, Chélidoine, Grande Ortie, Violette odorante.
Plus haut:
Alouette des champs, Perdrix grise, Bergeronnette printanière, Pigeon ramier, Pie bavarde, Flagorneur huppé, Corneille noire, Troglodyte mignon, Moineau domestique, Mouette rieuse, Accenteur mouchet, Merle noir, Mésange charbonnière, Pinson des arbres, Pouillot véloce, Pic vert.
Toutes proportions gardées, il n'a guère été observé plus de diversité que lors des quatre années précédentes dans le jardinet du Perreux ou, encore quatre ans auparavant, sur les deux mètres carrés au cinquième étage du Bd Diderot. Tout au plus, quelques cuicui vernaculaires et herbacées volages se sont agrégés.
...
Notre objectif pour les quatre années à venir, est de recenser avec la même précision les animalcules en tout genre et de tout poil qui gratouillent, vrombissent, volètent, rampent, gargouillent, halètent, grondent, zézayent, froufroutent, piquent et piquent et... j'en passe.
Nous vous remercions de votre attention.
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J'ai reconnu chez vous des habitants de mon propre monde. Dès que j'aurais une minute, j'essaierai de faire une comparaison plus minutieuse.
RépondreSupprimerLe plus urgent est de prendre son temps ! ;-
SupprimerSurveiller particulièrement la Grande consoude qui n'a l'air d'en faire qu'à sa tête.
RépondreSupprimerPour les lapins, ne pas exagérer avec les carottes, préférer le bâton.
Certes, quoique la Bourse-à-pasteur fait du vise autour d'elle.
SupprimerPour les lapins, je retiens ton conseil, essaierai aussi l'ail, pour les faire revenir
Si tu montes un de ces quatre (tant qu'il fait encore beau) sur ton Pouillot véloce, fais-moi signe !
RépondreSupprimerOn disait dans le temps «bicloune», j'ignore si ce joli mot est toujours enroulé.
RépondreSupprimer... pour moi, ce sera : une Grande Ortie en entrée et un Pouillot véloce, bien cuit.
RépondreSupprimerexcellent choix, monsieur; je vous apporte la carte des vins
Supprimerlongtemps je me suis couché de bonne heure, pour mieux rêver d'herbiers
RépondreSupprimer(... pour mieux dormir debout)
RépondreSupprimerJe me demande bien à quoi peut ressembler le « Flagorneur huppé »…
RépondreSupprimerPar contre, il doit bien se cacher dans les frondaisons quelques mésanges bleues et autres rouges-gorges… Et en cette saison probablement des regroupements d’hirondelles de cheminées et de fenêtre. Sans compter les étourneaux et probablement quelques grives musiciennes. Une poignée de tourterelles encore…
Les Flagorneurs huppés, impossible de les rater: ils font cui-cui et re-cui sans arrêt, en bande organisée. Certains toutefois ont un très beau chant.
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