Le clown
Il se souvenait de quelques pages éparses, des feuilles magiques au milieu de ce roman immense; douées, presque, d'autonomie. C'était ce dont il se souvenait le mieux, mais ce n'était pas tout. Il y avait aussi (et, quelques années plus tard, il y aurait surtout) une lecture qui avait mis à nu, dans sa navigation accidentée, son geste même, position incluse, son odeur de suin. Autrement dit, les épisodes mémorables n'existaient qu'en tant que négatifs, empreintes hissées par dessus le temps d'un été maussade, comme, à la faveur d'un coup d'oeil distrait par un cri quelconque, sur le tissu passé du parasol se positionnent les ombres réquisitionnées par la mémoire. Ainsi chaque lecture, ou plutôt chaque relecture apportait son lot de réminiscences à venir. Le roman, en quelque sorte, ce roman-là en tout cas, était son double ambitionné, sa profusion future, il n'osait pas dire son garde-malade.
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Mais peu importait, puisque désormais les affaires reprenaient.
(il finirait par acheter un pilulier)
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Zavatti bien pour toi ?
RépondreSupprimerLes photos 3 et 4 (téléobjectivement parlant) sont excellentes.
Il faut de temps à autre changer de focale
SupprimerVoilà bien un escalier qui fait rire. (Toujours un faible pour monsieur le Chat)
RépondreSupprimer(Il est féru de contre-plongée)
Supprimeret le chat en clown blanc ?
RépondreSupprimer... au pied des gradins.
Supprimerjubilatoire, si je n'ai pas déjà employé ce mot, et le texte, et les photos, et leur assemblage (ai parfois l'impression de me répéter, ce qui est bon pour vous, un peu moins pour moi)
RépondreSupprimer(ce qui est bon pour moi ne me console pas de la menace sous-entendue dans le second terme de votre alternative ^^)
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