Les coprolithes mous #1



La voiture arrivait d'en face, vent du bas et à toute berzingue, occupant avec ça toute la largeur de la route; heureusement elle avait de bons freins.
Elle pila d'un seul en crissant sur la crotte.
Il s'en était fallu de peu.





D'un coup de rein réflexe j'étais déjà hors d'atteinte. Pour me remettre de cette émotion j'allai m'asseoir à l'abri d'un saule; témoin compatissant à l'alarme automatique, celui-ci se mit à pleurer abondemment. Le conducteur (un éconduit notoire), s'extirpant dare-dare de son siège baquet vint me mitrailler sans honte avec son gros zoom tendu à mort. Pour lui faire peur (et garder la distance), je lui criai «Joyeux Noël !» à travers les gouttes, et appelai les flics l'air de rien en dodelinant tout de même du mollet pour lui faire un souvenir dans le panier à salades.






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Commentaires

  1. tu aurais pu mettre une vidéo pour expliciter la notion de dodelinage du mollet qui me laisse fort perplexe...

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    1. Une vidéo de dodelinage serait un éloge du libertinement. Tu comprendras que je m'y refuse ! : ))

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  2. Cette histoire (début d'un film ?) me botte.

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  3. (... et chez vous aussi, c'est les vacances : l'asphalte est bleu )

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