la fin des illusions
La tentation était grande de disséquer le cadavre. Ayant chacun notre point de vue, nous eûmes la sagesse de nous retenir, de ne pas épiloguer et la séparation des corps se fit dans trop de dégâts.
A la question de savoir si tu allais garder mon nom, puisque telle était la loi et que la question pouvait se poser, je répondis sans humeur que cela m'était égal. Je crois même avoir répondu oui.
D'ailleurs il y a longtemps que, dans mon for intérieur, j'avais commencé de rebattre les cartes. J'y voyais désormais beaucoup plus clair.
Il y eut encore quelques soubresauts de circonstance, deux ou trois larmes, peut-être, un ultime déchirement et puis plus rien, qu'un champ de ruines.
Tu es partie par une petite porte, dans un clair-obscur au fond à droite, et je ne t'ai jamais revue.
...
Elle s'appelait comme un peintre célèbre (elle avait laissé son nom : Van Gogh, et son numéro de portable, que je tiens à ta disposition).
RépondreSupprimerDans la fiction je suis sensé le connaitre par cœur !
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