Ici, là-bas
Je crois que cela lui fait plaisir de savoir que je viendrai vivre ici. Ou plutôt: je crois que cela lui a fait plaisir de savoir que je viendrais vivre ici. Du moins, je crois. Je ne sais plus bien.
Nous nous étions rencontrés ici, très précisément. Je n'aurai aucun mal à retrouver l'endroit, cette portion de frontière si particulière. Il y avait des témoins bruyants qui volaient tout autour.
Puis, il fut nécessaire de vivre normalement, dans une ville ordinaire. Ici il y avait une rivière qui ressemblait à un fleuve et qui coupait la ville en deux. Des canards et des cormorans l'utilisaient comme voie de circulation. Cela a dû durer de nombreuses années, je ne m'en souviens plus très bien.
Désormais je suis libre, je vais pouvoir retourner là-bas. C'est après les collines, je pense. Il y a des signes qui ne trompent pas. Et puis en quelque sorte, j'ai tout mon temps.
...
tout votre temps pour arpenter et partager vos souvenirs pour son plus grand bonheur, on imagine, et le nôtre
RépondreSupprimerpourvu que... ça dure !
SupprimerSavoir découper le paysage pour le fictionner.
RépondreSupprimerau millimètre ! (pour éviter les fautes de frappe)
SupprimerVous allez pouvoir vivre anormalement. Quelle chance
RépondreSupprimerJ'ai déjà pris de l'avance: voyez plutôt !
Supprimerau risque de la répétition, ah ces photos de paysage, inquiétudement belles dans leur grande a(?)normalité
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