Le génie des alpages
Aux prises avec deux mouches. À la faveur d'un alourdissement climatique, elles volettent chichement au-dessus du clavier, l'une d'entre elles appréciant particulièrement la touche « e », probablement plus riche d'appétissantes moiteurs que le reste de l'alphabet. De fait, me voici dans l'obligation de la déranger assez souvent. Et cet orage qui ne vient pas...
La seconde, ce matin m'a serré la main avec un bref sourire poli, au lieu de l'embrassade chaleureuse qui m'avait ému dès le premier jour. Impossible de discerner s'il s'agissait d'une distraction, d'une plaisanterie, d'une erreur, d'une émotion forte, ou bien de la mise en place d'une barrière, provisoire ou définitive. Et dans quel but ? À cause de quoi, de qui ?
Après tout, inutile d'en faire une fable. Une bonne promenade par là-dessus et les mots viendront d'eux-mêmes.
...
est-ce que Perec ne voulait pas déranger la mouche ?
RépondreSupprimerc'st possibl ;-
SupprimerLe bitume et sa peinture blanche sont des surfaces éminemment photographiques : en couleurs, ce serait mo(u)che.
RépondreSupprimerLes circonvolutions des diptères à roues peuvent en remontrer aux amatrices de clavier !
je vais rester en gris un certain temps
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