Mic-mac moche dans le Meldois*


Nous passâmes donc quelques jours chez nos amis néerlandais, une balade entre la partie méridionale et celle, plus au nord, qui borde la Frise, mais aussi via Amsterdam et Utrecht où il s'agissait, pour la majorité d'entre-nous, de chanter, et plutôt bien si possible, ce qui fut apparemment le cas si j'en crois les quelques accompagnateurs non susceptibles de vouloir à tout prix nous faire plaisir, mais aussi les choristes qui nous accueillaient, choristes pourtant bien confirmés.



Bref, pour ma part et puisque je ne chante pas, sauf tous les matins sous la douche, mais apportais ma contribution par exemple en faisant le chauffeur, et encore simplement pour l'aller, je me consolai de ce maigre apport en allant jeter un oeil au Rijksmuseum, dans les méandres duquel je tombai nez à nez — et à ma grande surprise (il était pourtant facile de s'en douter, puisque j'étais au fait de l'existence d'une expo temporaire), nez à nez donc avec ce portrait que j'avais pris comme prétexte la semaine dernière dans mon dernier billet, portrait que je ne connaissais pas avant d'écrire mon texte et qu'a fortiori je n'avais jamais vu, précisément l'autoportrait en Zeuxis (riant), dans un face à face troublant qui me rappelait le texte puissant que m'avait offert l'ami quotiriens lors, je crois, de la première ronde (et chez lequel, ironie du sort, je publierai vendredi prochain, avec encore des ronds, mais c'est une autre histoire...)




Il y avait par ailleurs dans cette institution beaucoup de monde, aussi bien des grandes personnes...



























... que des enfants qui regardaient un peu partout à la fois et dans tous les sens avec, évidemment, les yeux grands ouverts.




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Au retour, cette désagréable surprise de trouver une ville nouvelle poussée au fond du jardin. Avec autour, déjà planté, le décor, la trace d'un boulevard et même des fleurs sur mes plates-bandes.



Les voisins ne se sont aperçus de rien, mais je crois qu'ils m'ont raconté des salades.




* clin d'oeil à Léo Malet

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Commentaires

  1. Un retour Tic-toc-choc (inutile de mentioner le clin d'œil :-)

    ArD

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  2. N'en déplaise à Léo Malet ce micmac meldois est loin d'être moche et Rembrandt aurait pu peindre ce jardin en clair obscur s'il avait eu la chance de le visiter ! Merci pour ce partage de voyage :-)

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  3. La visite muséale était mieux balisée que ton jardin : les cadres sont des cagettes (surtout chez Arcimboldo) verticales, sans doute un présage que tu ne pouvais voir en peinture.

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