Fiction utopiste avec chute tue (Yeu, IV)


Au sortir du billet précédent, et tandis que l'on redoutait le pire, c'est à dire avoir confondu politique et utopie, on s'empressait de faire le contraire de ce que l'on y avait écrit et, ces vacances, donc, de les prendre. À l'œil, qui plus est. Il fallut d'abord suivre un chemin chaotique, comme une progression dans la brousse (si les photos sont un peu longues à charger, c'est normal, cela doit correspondre à la difficulté pour les prendre ; s'applique ici un principe de réciprocité dans l'engagement démocratique).



À l'issue de quoi, tout à coup, la tentation.




La tentation moussue et bien en chair, avec l'os du vide vissé dans le crâne et une invisible main qui suggère de sauter. Heureusement, le cri d'une hirondelle de mer annonce l'arrivée d'un mail urgent (rappelons qu'ici, malgré les airs de bout du monde la 4G est partout). C'est une correspondante, dont l'adresse en lichen est gravée sur la roche-mère. Elle seule, avec son talent d'oratrice numérique, a le pouvoir de retenir l'imprudent. Le message est bref et clair, tout en exquises rondeurs onomatopiques.


La suite du billet s'écrit avec peu de mots (c'est plus reposant).







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(elle était là)


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Commentaires

  1. elle avait les yeux doux mais on ne sait pourquoi s'obstinait à les cerner au carré
    (sublime Yeu). Mais chut, chut, chute

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  2. La roche-mère comme un sauf-conduit...

    ArD

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  3. Difficile qu'elle nous en sorte (par les Yeu)

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  4. M.Christine Grimard21 juin 2015 à 15:17

    Le chemin de la falaises, laisser le vélo et poursuivre en suivant le bruit des vagues qui s'écrasent dans le rochers, et se croire arrivés sur 'L'île noire", rêver à l'enfance et à ses émerveillements. Et puis de dire que rien n'a changé, et que rien ne changera puisque ici l'homme a appris à vivre avec les vicissitudes de la Nature et la respecte.
    Merci pour tout !

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