Intermède
Le 11 septembre dernier il y a eu un bon coup de vent dans le voisinage de l'Hérault. Le lendemain nous retournions à Maguelone, cette fois-ci par la route de Palavas. Sur deux ou trois kilomètres il est possible de longer la dune qui fait office de cordon littoral, tantôt protégés, tantôt à vif dans la bourrasque. Dans un cas comme dans l'autre la rumeur est intense et elle couvre les bruits du monde. Dès lors il est difficile de se parler.
L'éclat des vagues est perceptible jusque dans les murs de la cathédrale, entre l'étang du Prévost et celui de Pierre Blanche. On y pénètre, les cheveux et les doigts imprégnés de sel. Dans ce très court billet voici quelques photos, c'est une bonne idée de leur faire prendre l'air plutôt que de les laisser vieillir dans le labyrinthe du disque dur. D'ailleurs elles parlent toutes seules.
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Un peu plus tard j'apprenais la disparition, il y a un mois, de la dernière des « nourrices », Jeanne Denieul. De celle-ci, j'avais dit quelques mots ici. À distance, son énergie, son activité m'inspirent encore.
ne dire qu'un seul mot : superbe
RépondreSupprimerL'endroit est exceptionnel
RépondreSupprimeralors, sans commentaire !
RépondreSupprimerMagnifique promenade que vous nous donnez là, avec la générosité de votre cœur et la poésie qui l'habite, un grand merci pour cela !
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