Court, et sans but






Le 3 novembre dernier, le paysagiste français Pascal Cribier se donnait la mort à Paris.

Sous la direction de Laurent Le Bon, alors conservateur au centre Pompidou, est parue en 2009 aux éditions Xavier Barral une monographie : Pascal Cribier. Itinéraires d'un jardinier.

Dans la nécrologie du monde.fr datée du 7 novembre, Michel Guerrin citait Pascal Cribier écrivant en introduction de son livre :

«  Les jardiniers travaillent avec des matériaux vivants, les plantes, qui ne souffrent apparemment pas et dont la disparition est même parfois bienvenue. Dans le jardin, il n’y a pas de deuil, c’est la chance des jardiniers  : ils se préoccupent de l’instant présent et pensent aux saisons futures. »

En relisant hier ce texte après une courte marche de milieu d'après-midi sans véritable but, me venait le besoin de le transcrire, sans que je puisse non plus me l'expliquer. Pour sa simple beauté, peut-être.






-- la ronde devait avoir lieu ce jour, dimanche 15 novembre --
nous avons décidé de la reporter au mardi 15 décembre 

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Commentaires

  1. “La mort du jardinier n'est rien qui lèse un arbre. Mais si tu menaces l'arbre, alors meurt deux fois le jardinier.”
    Antoine de Saint-Exupéry

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  2. Belle allégorie. On fauche aussi des fleurs.

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  3. En associant le mot jardin au mot culture, on admettra qu'un monde sans culture est invivable...

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  4. Il faut si longtemps pour faire grandir les pousses humaines et quelques secondes pour les arracher. Vive les jardiniers.

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