(ou si peu)
En dépit des diagonales et des boulevards qui les crèvent, les faubourgs s'ouvrent, se répondent par contamination comme certains nuages, dont ils ont l'aspect convectif. Il faut travailler cette idée-là, s'en imprégner, s'y plonger.
Peut-être ton visage, ta voix me reviendront-ils, à force de remonter les rues en des parcours illogiques, transversaux. La carte, les représentations ne sont ici d'aucune utilité, ils seraient même toxiques, seul le hasard importe. Je ne me souviens que de ton bougé, ce qui fait de moi un drapier ou un modiste de pacotille. Peu importe, tu as vraiment existé, je crois, indépendamment des potentiels évoqués. On doit pouvoir retrouver une chorégraphie soutenue et continue, et sa musique, à l'époque expérimentale. À défaut de te revoir, de te sentir j'embrasserai nos chemins, nos chants, nos espaces.
C'est ambitieux et déchirant à la fois, comme cet air de Miles Davis que j'entends à l'instant à la radio.
(alors, il va)
...
Les jardins sont comme les éclairs : déchirants.
RépondreSupprimerArD
Ne serait-ce point dans le jardin (bien nommé) des belles plantes ?
RépondreSupprimerMiles ahead...