Après tout




les algues de l'aube ont enlacé tes pieds
tu t'es débattue
dans les draps profil trois quarts 
ton visage apaisé pourtant
apaisé reposé détendu
frais
tu respires doucement
on voit sur tes lèvres une ombre de sel
témoin du duel
chaque minute est un enfer dans cette progression vers le réveil
le soleil ne ralentit pas
tes cheveux blancs épars sur les coussins
la fumée d'une pipe d'opium alors
je la tête en ton sein
meurtri





Commentaires

  1. J'ai toujours (en plus de ma pipe marocaine) ce petit livre de Cocteau : "Opium", on peut en prendre une bouffée de temps en temps, un peu comme ici.

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