À la campagne



La moisson, le souvenir des fêtes qui s'y rattachent, comme l'acmé de l'été après la saison des fleurs.

Pas un seul musée de province — de ceux qui sentent la poussière et l'encaustique et dont les cartels sont défraîchis — qui ne possède sa récolte ou ses moissonneurs par une gloire locale au nom conservé, inconnu et immortel.

La paille gratte encore l'œil et la peau et le ciel est le même partout, haut et pie. Parfois, un vent tourbillonnant provoque un vortex de fétus qui vient danser en diagonale au-dessus des andains avant de s'effondrer sur lui-même. La poussière est salée.

À couvert, la sueur sur le front et dans le dos sèche d'elle-même, laissant son odeur et son goût primordial infléchir le sens d'une vie.


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