le luth est inégal
Ballade*
De nos révolutions de mai ?
Des entre-soi, jeux volubiles
Éparpillés dans les regrets
Futiles, futiles !
Mes amis que reste-t-il ?
À celui qui bientôt va se pendre ?
Des Dieux, du sexe et du vin
L'espoir d'un repas mystique
Hosties, hosties !
Les ennemis ont tout pris
Ne nous laissant par mépris
Qu'une comptine hypnotique
De faux débats, de lunes sèches
Et d'illusions archaïques
Les ennemis ont tout pris
Ne nous laissant par mépris
Que veines torves, amères pluies
Ravins acides, haleines basses
Il ne faut pas demander grâce
Prends un crayon, mon camarade
N'importe quoi, carton, plastique
Du pain rassi, de la ferraille
Des outils pauvres
Un bloc de papier à musique
Des corbeaux rouges, des gueules noires
Peu importe, mon camarade
Il ne faut pas demander grâce
* Ballade inspirée (librement) de la comptine Le carillon de Vendôme (1420) :
Mes amis que reste-t-il ?
À ce dauphin si gentil ?
etc.
...
et même les camarades ou leurs descendants, dans leur façon d'en parler, nous ont tout faussé
RépondreSupprimerLa langue va sans doute osciller, glisser... Le mot, déjà, semble daté, presque précieux
SupprimerDans sept mois, un genre de luth final ?
RépondreSupprimerl'instrument tire le combat vers le haut :)
SupprimerIl ne nous reste rien de toutes les illusions
RépondreSupprimerFors l'espoir...
Merci pour la ballade, et la balade !
Il faudra pourtant bien admettre que la terre n'appartient à personne...
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