La densité d'un verbe solitaire









embrasser










« On sait que la langue est un corps de prescriptions et d'habitudes, commun à tous les écrivains d'une époque. Cela veut dire que la langue est comme une Nature qui passe entièrement à travers la parole de l'écrivain, sans pourtant lui donner aucune forme, sans même la nourrir : elle est comme un cercle abstrait de vérités, hors duquel seulement commence à se déposer la densité d'un verbe solitaire. »
Roland Barthes, Qu'est-ce que l'écriture, Seuil 1953




Commentaires

  1. Le verbe de Barthes peut alors s'asseoir dans ce canapé solitaire et glacé : les accoudoirs sont des apostrophes pour cet infini(tif).

    RépondreSupprimer
  2. Aucun mot n'est plus beau que l'image de cet oiseau inondé de soleil...

    RépondreSupprimer
  3. (merci pour vos commentaires, et bonnes fêtes à vous !)

    RépondreSupprimer
  4. Tes photos sont particulièrement évocatrices et pour moi, c'est le voyage. Elles me donnent envie de partir à la découverte de ces lieux.
    Belle année à toi et merci pour tes créations.
    Amitiés.
    Roger

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire