Tes mots légers
Aide-moi, mon vieux jardin
Avec tes mots légers sous chaque brin d’herbe
Tu es le bon interlocuteur pour mon corps si bavard
Ses paroles en papier mâché
Ses paroles en papier mâché
Dans l’appentis où j’ai trouvé refuge
Il fait de plus en plus froid
Demain est une hypothèse floue
Je me réchauffe au manche de la houe
Des amis parfois me houspillent
Il me faudrait manier le sécateur
L’échenilloir et la cisaille
Je n’en ai ni l’envie ni la force
Tout au fond un endroit où je ne vais plus
Le vent d’ouest m’en donne des nouvelles incroyables
Il y aurait paraît-il des abeilles
Installées à demeure sous le menton de la vigne
Le soleil se couche derrière le buisson noir
Naguère j’explorais ses merveilles
Le ballet imprévisible des éphémères et des libellules
Parmi les cocons soyeux des araignées
Je crois entendre parfois
Bruisser les branches du sureau
De ses baies nous faisions du vin
...
"Il faut cultiver son jardin."
RépondreSupprimerVoltaire, lui, ne ment pas !