Bref, très
Il y avait des marqueurs : un paletot d'été, un gilet de laine fine
Un chapeau de paille déchiré dansant sur la banquette arrière
Un brumisateur surchauffé dans la boîte à gants
Le Matin de Paris froissé dans le vide-poches du milieu
Juste un peu de rose sur tes lèvres
Un fermoir minuscule à l'endroit où j'ai posé les miennes
« Nous essaierons le tohu-bohu
Nous serons extensibles comme le thorax d'un accordéon*
Nous traverserons les murs sans leur faire plus de peine
Nous regarderons les autres pêcher des truites arc-en-ciel
Nous irons par-ci, nous irons par-là
La truite arc-en-ciel glisse entre deux eaux au son de l'accordéon, avec juste un peu de rose sur les lèvres.
RépondreSupprimerRendez-vous est pris pour poursuivre cette belle déclinaison !
Magnifique cela fais rêver
RépondreSupprimer"Boîte à gants", c'était élégant, je ne sais si on emploie encore cette expression... L'airbag a dû la dégonfler.
RépondreSupprimerBelles photos comme d'antan.
nous serons extensibles comme le thorax d'un accordéon
RépondreSupprimernous laperons ses lèvres et poserons nos doigts
sur ses petites touches
noires
{au 7, donc, si le dieu Thor le veut}