Let's (Street) Dance

Les petites-filles font de la street-dance (ce sont mes petites filles « de cœur », comme dirait Emmanuel Macron à une interview pour Gala avant de retourner à sa loi travail).

C'est une danse très physique sur une musique hip-hop, un mélange hyper-moderne et à la fois tribal, stéréotypé, je ne trouve pas d'autre mot, ça tape du pied et ça regarde droit dans les yeux ; d'ailleurs les origines des petites (et moins petites) danseuses (quelques rares danseurs) sont innombrables, c'est un recueil de couleurs, de talents et d'efforts, a priori tous ceux qui voudraient danser ont leur place ici, quel que soit le « niveau » et la conformité de l'aspect physique à l'esthétique du temps.

Les petites-filles ont beaucoup travaillé, j'ai vu et entendu cela à la maison. C'est peut-être au détriment du travail scolaire, mais de toute façon avec la loi travail il faudra bientôt une préparation physique intense avant d'espérer en trouver.

Il n'est pas interdit non plus de prendre plaisir à participer au grand gala des danseurs sans excès dystopique, après tout l'énergie est contagieuse, prenons-là comme elle vient.

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