Éden, paragraphes [2]
au jardin
juillet en 5 minutes chrono
(sensiblement)
2 photos instantanées
1 chronique lapidaire
c'est l'été, c'est l'éden
Dans le canapé d'une salle d'attente d'aéroport, Maria João Pires, la quarantaine (on est donc dans les années 80 ?), à ses côtés une petite fille qui a l'air d'être la sienne et qui manipule des objets posés sur des coussins et sur ses genoux
La pianiste, cheveux bruns frisés, juste ce qu'il faut de rides, tout en devisant (en français) avec la petite fille, pianote une sonate de Mozart archi-connue sur le clavier virtuel d'une tablette numérique (sans doute le souvenir d'un vinyle qui doit être depuis longtemps au grenier)
Sa virtuosité, sa délicatesse, (sa beauté, aussi) dépassent l'entendement
Malgré l'envie, je n'ose pas la filmer avec l'iPhone (drôle d'idée) (n'y avait-il pas mieux à faire) (peut-on filmer un rêve, qu'adviendrait-il, le film numérique est-il soluble dans l'onirisme ?) elle perçoit ma gêne, me regarde en souriant par-dessous les sourcils, et sans cesser de jouer, divinement toujours, devine ma question : « Oui ? »
Je balbutie quelque chose comme : « Vous jouez de façon presque surnaturelle... »
Elle répond en riant : « Mais je suis surnaturelle. Enfant, on disait que j'avais une grande capacité de transposition, savez- vous »
Fin du rêve, réveil
Dans la chambre, il n'y a pas de panneau indiquant la destination du vol
Il a plu toute la nuit, sur le sol ratatiné les fleurs ont pleuré de reconnaissance
...
Le ciel est par-dessus le toit....
RépondreSupprimerAu réveil, le ciel est tout autour
SupprimerBelle rêverie musicale (je me demandais comment l'iPhone était déjà là dans les années quatre-vingt) et on revient les roues sur terre avec la chère VW (l'Allemagne nous envahit parfois au détour d'une rue)...
RépondreSupprimerla coccinelle est un escargot, en moins adhérent
Supprimer(le temps, dans les rêves, n'existe pas) (on distingue mal l'objet du projet de film : la pianiste ou la petite fille ? :°))) en tout cas, c'est certain, pour un début de mois de juillet, la pluie est la bienvenue... (destination : Rio de Janeiro...) PdB (je ne m'y entends pas pour laisser des commentaires sur les blogger)
RépondreSupprimerah si. anonymous masqué donc.
RépondreSupprimerchez les masqués, je connais surtout le concombre
Supprimerquel merveilleux rêve
RépondreSupprimerDans un rêve tout est possible
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