Éden, paragraphes [30]







au jardin
juillet en 5 minutes chrono
(sensiblement)

2 photos instantanées
1 chronique lapidaire

c'est l'été, c'est l'éden






En parcourant, seul, les chemins noirs, ceux des cartes IGN racontés par Sylvain Tesson, puisque l'expression est sienne, ce sont aussi les chemins de l'écriture que l'on emprunte, sous le ciel à la couleur souvent indicible mais jamais inexprimable

Des bribes de lectures, récentes ou non, reviennent à l'esprit, elles comblent le vide occasionné par la marche qui les aspire, littéralement, on se les dit d'une voix de gorge comme la nomme Pascal Quignard (cette manie des citations, mais comment faire autrement, sans lectures pas d'écriture) voix qui est celle de l'intime lorsque nait dans la poitrine l'esquisse du texte que l'on écrira le lendemain matin, ébauche qui murit plus ou moins vite, plus ou moins bien et que l'on se répète silencieusement de peur de la perdre en faisant gaffe de ne pas se tordre la cheville, non plus

Il serait désinvolte de ne pas noter un essentiel de cette conversation privée le soir, avant la fuite de la lumière
Demain il faudra se résoudre à penser le mot « fin »








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Commentaires

  1. On a toute la vie pour s'arranger avec la fin; les lendemains devraient toujours organiser le commencement...

    ArD

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    1. En effet, il s'agira juste de soigner la fin du tome ;)

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    2. Le mot "Fin", comme sur les anciens films, est toujours agréable à écrire. Le mot "Commencement" est encore assez peu usité...

      Bravo pour cette série qui a fort bien tenu la route !

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    3. On voit plus souvent « introduction » ou « préambule », « prologue » ou « prélude » !

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