Histoire naturelle
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Dans la maison inconnue, au réveil,
deux chats, chacun à sa manière,
nous envisagent, réclamant
— je traduis d'office, sans grand risque d'erreur,
pitance et affection.
Dans la forêt (immense, comme de bien entendu)
sur un tapis de lierre, dans un coin sombre,
reculé
les plaisirs du jour, tout à fait colorés
— un véritable cabinet de curiosités, aux noms mythologiques.
Il s’agit de percevoir, accroupi
dans une position animale,
les odeurs enivrantes (pour la faune locale),
éphémères, la jeunesse devinée,
lamelles retroussées, des satyres (délicieux)
au non-dit évident : « surtout ne pas toucher ! »
(Son biographe Jones prétend que Freud s'approchait doucement des champignons par derrière et les capturait avec son chapeau avant qu'ils ne s'envolent*)
Solitaire, un champignon de Paris
ensauvagé à la sauvette,habillé chic façon campagne,
fier comme le radôme de Pleumeur-Bodou,
trop beau pour être honnête.
Au retour, mâtin ! (de Naples ?)
en tout cas, chien flou, cerbère à tête de boxeur,
espèce carnivore à poil court et dru ne faisant pas dans le détail.
C'est l'époque, qui veut ça ?
La mycologie n’a pas de secret pour vous !
RépondreSupprimerC’est le prétexte de photos très appétissantes...
Une petite omelette pour ce soir, aux herbes des champs et aux ceps, mmmm plaisirs simples et doux partagés autour du premier feu de cheminée d’octobre. Le regard des animaux en dit long, celui d'émeraude du chat est un trésor que vous nous offrez ! Merci.
Merci Chris pour cette suggestion, ravi (et fier) de stimuler vos papilles de la sorte !
SupprimerBelle photo, entre autres, du chat en « une ».
RépondreSupprimerLes champignons sont pacifiques (ne pas s’y fier ?).
Sigmund Freud aimait surtout les amanites phalloïdes…
Certains champignons sont des serial killers !
SupprimerMerci pour ton appréciation, j imaginais aussi S. Freud en amateur de phallus impudicus, ou autre satyre puant...