Saint-Malo, Lee Miller et conversation sans corrélation

Bd Théodore Botrel



Promenade à Saint-Malo mardi dernier, dans la peau du touriste.
C'est-à-dire, le pas lent. Flâner en compagnie de parents restés vivre ici est toujours un bonheur.



Bassin Duguay-Trouin


Rue de la Victoire


À la Chapelle de la Victoire, dans la rue du même nom, une expo Lee Miller, Saint-Malo assiégée, août 44.
Débarquée le 12 août 44 à Omaha Beach avec un Rollei et un Leica, sur accréditation mais sans entraînement particulier contrairement à la plupart des photographes de guerre, elle découvre une ville pas du tout « pacifiée » alors que pénétrer dans les zones de combat était expressément interdit aux femmes. Lee Miller devait ensuite poursuivre sa route via Paris, en direction des camps de concentration de Buchenwald et de Dachau.
On connaît tous les remarquables photos rapportées. Dans cette expo, des tirages numériques d'après planche-contact.



Bombardement de la cité d'Aleth, vu depuis Dinard

Autoportrait au Rolleiflex



Place Duglesclin, Dinan


Plus tard en rentrant vers Paramé, dans le cours d'une conversation une amie m'apprend que les dentellières d'Alençon peuvent souffrir de problèmes cardiaques, parce qu'elles sont régulièrement en apnée pour mieux se concentrer sur les points.
Alors, elles veillent les unes sur les autres.

Bientôt viendraient, disait-on, les grandes marées.







Bd Théodore Botrel


Commentaires

  1. Pour la mer
    Les dentelières
    Les marées
    Pour le sable et l’été /
    Lee Miller et la tristesse
    mais quand même la beauté /
    et pour vos mots toujours porteurs
    de beaucoup de chaleur
    MERCI Dominique

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    1. « Pour vivre cachés vivons heureux », pour paraphraser Sollers (pas si simple, hélas…)
      Merci Caroline

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  2. Un film est aussi sur les écrans, depuis mercredi, consacré
    à Lee Miller, mais je crains un peu les reconstitutions…
    Belle promenade "maritime" (l'autoportrait de Lee Miller au Rolleiflex est touchant, avec les jambes croisées).

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    1. Je ferai sans doute l'impasse sur le film moi aussi. Je n'avais pas remarqué la possible coincidence entre cette expo (financée en partie par le « voisin » François Pinault) et le film...
      En dehors de ça, j'ai bien aimé le yacht « Signe » immatriculé à Boston, à imaginer en plein soleil)
      (et merci pour ton passage !) ;-)

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