Sur tous les tons
La photo oubliée dormait dans un placard
numérique
moment d'insouciance dominicale au Jardin de Plantes
(qui ne se résume pas à l'esprit de jardin
ni à l'inépuisable Claude Simon
ni aux noms des savants qui bordent les allées)
C'est la respiration tout au coeur de la ville
des souvenirs aussi aigus que les coins de nos rues
et même ceux, contrits, que la mémoire refuse
par on ne sait quel mécanisme de protection, peut-être
quand on fut loin d'être à la hauteur des circonstances
Il est grand temps de respirer
comme cette joggeuse croisée naguère
près de l'orangerie du jardin des Tuileries
voyage à l'italienne à pas de velours
Ce sont là des images du mois de novembre
dans l'éparpillement doré des apparences
l'acmé des perspectives
(on ne fait jamais que se répéter inlassablement
en changeant les mots, ou à modifier leur disposition au sein de la phrase
tu parles d'un orchestre d'harmonie)
mais respirer, bon sang, sur tous les tons
respirer (et ne pas reculer devant le retour éternel du passé))
RépondreSupprimerVais essayer… )
SupprimerC'est toujours bien de ressortir d'anciennes et belles photos (je l'ai fait récemment pour New York, Trump m'a donné envie de comparer !). Le Jardin des plantes est toujours à la même place, souvent arrosé sans que quelqu'un mette la main à la pâte. :-)
RépondreSupprimerLa première fois que je suis allé dans cette ville, les twin towers étaient en construction. La seconde (il n’y aura pas de troisième !) elles étaient déjà par terre.
SupprimerAlors, l’ « empire » Trump…