Une pareille insouciance
De-ci de-là, une aventure
ce n'était point goût de luxure, mais
Celui du luxe, et de l'épure
j'admets
Ces quatre photos ont déjà été postées par ici en avril 2018.
Une nouvelle image me parvient par email depuis le Sillon de Saint-Malo, par Jacques B. Elle m'a fait immédiatement penser à la ville d'Ispahan, de moi connue seulement par la lecture de Nicolas Bouvier dans L'Usage du monde :
Le peuple d’Iran est le plus poète du monde, et les mendiants de Tabriz savent par centaines ces vers de Hafiz ou de Nizhami qui parlent d’amour, de vin mystique, du soleil et de mai dans les saules.*
Il faut comprendre aussi que venais de remettre la main, dans une boîte à chaussures, sur une époque dont je n'ai pas souvenir, si ce n'est par des récits postérieurs pris au vol d'une conversation familiale.
Une petite fille, un petit garçon, qui me furent une grande sœur, un grand frère. J'ai longtemps désiré pareille connivence, pareille insouciance.
À partir de la semaine prochaine, j'essaierai de rééditer la série des Va-et-Vient publiés sur mon précédent blog, lequel a disparu faute d'entretien. J'en ai heureusement conservé des copies, et c'est bien la moindre des choses que de remettre au jour les textes et les photos qui me furent confiés.
Décidément les outils sont doués d'une vie autonome. Dans le fatras on ne sait jamais lequel on va retrouver, et prendre en main celui-ci peut donner de nouvelles idées. Cela peut aider à tenir, et continuer.
* Nicolas Bouvier, L'Usage du monde, p. 137
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