Va, comme je te pousse

 



Hier, les hirondelles, animées d'une ambition chorégraphique circonvoisine. Petits couteaux soyeux bien affutés réunis pour s'en aller, bientôt, vers le Congo, vers le Gabon. L'air si léger, Clara Haskil en libellé, résistant et ductile à la fois. Ils finiront bien par nous le faire payer, cela ne tient plus qu'à un fil.






Terminés, en apparence seulement, les préparatifs d'orage à la campagne. Le vent gronde et se rapproche, le vent qui isole encore mieux que le froid. La conjonction des deux a pour mérite d'inviter au rapprochement, à la va-comme-je-te-pousse, comme dans un réseau social vivant où la présence des corps ne serait pas tenue à l'écart. C'est un pari sensible, compréhensible.




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